11/01/21 - Le Casse-Tête en Bois : un jeu pour adulte
Ce n'est pas que pour les Enfants !
Hé oui, les adultes aussi sont concernés par les jeux cérébraux mécaniques.
En France, le casse-tête en bois se retrouve le plus souvent au rayon jouets des magasins. C’est rarement ce rayon que les adultes fréquentent. Le seul moment où ils se retrouvent dans une boutique de jouets est pendant la période de Noël ou à l’occasion de l’anniversaire d’un enfant.
L’accent est mis, pour les adultes, sur les jeux écrits de réflexion, comme les Sudoku, les mots-croisés (pour les plus populaires).
Mais qu’advient-il des casse-têtes en bois, dits mécaniques ?
En fait, ils sont tout indiqués pour les séniors. Un brin de nostalgie n’a jamais fait de mal mais surtout les casse-têtes ont la même fonction que pour les plus jeunes : s’amuser en faisant fonctionner à la fois son cerveau et ses mains.
Le Casse-Tête : un jeu de perspective
Quelque soit l’âge il faudra gérer la frustration que l’on éprouve lors des échecs liés à la recherche de la solution. La patience, puis l’obstination seront les qualités nécessaires à la résolution du casse-tête : soit parce que l’on a déjà ces qualités soit qu’on les acquiert petit à petit et ce à tous âges.
Mais ce qu’apportent aussi les casse-têtes de toutes sortes, c’est la manière de penser hors du cadre habituel, hors des conventions, des habitudes, des réflexes. La résolution du casse-tête par soi-même ou en groupe, est à ce prix. Parfois, on aura besoin d’une méthode, mais la aussi on devra la trouver. Lorsque le joueur se heurte au mur du « What the F. ! » ou le mur de l'incompréhension infinie, c'est le changement de perspective qui lui donnera le chemin de la résolution.
Partisan du moindre effort, passe ton chemin, serait-on enclin à dire. Il n’y a rien de glorieux à chercher sur internet la solution de son jeu, même si le chemin de la recherche est déjà en soi le début d’un effort. C'est un piège. Demander à quelqu'un d'autre la solution, c'est à coup sûr renoncer à un monde fantastique.
Le Casse-Tête : un jeu de persévérance
Non ! Partisan du moindre effort, ne passe pas ton chemin car tu passerais à côté d’un monde fait de « YESSS » (si t'es bilingue), « OUIIIII » et d’autres « trop satisfaisant !» ou encore « je suis un génie ! » (mais là je m'égare).
En effet, quoi de plus satisfaisant que de s’apercevoir que par sa propre réflexion on peut voir le sens caché d’un problème posé. Que ce soit un casse-tête mécanique, écrit, ou autre : il existe une solution et on peut la trouver grâce à son intelligence et sa dextérité. Là ou d’autres échouent, on réussi. Le temps est notre ami : si nous savons en faire bon usage, « l’expérience il nous apportera » comme pourrait dire Maître Yoda.
On ne trouve pas la réponse ? Alors on met de côté son casse-tête et on le reprend plus tard ou un autre jour. Il suffit de faire mûrir la solution en soi. Patience...
Le Casse-Tête : un jeu difficile ?
Le casse-tête difficile n'existe que dans le temps. Si l'on se met des obligations de temps en plus de la résolution même du casse-tête, alors on ajoute une difficulté supplémentaire. Celle-ci augmentera la tension et par là même, la difficulté.
Lorsque l'inventeur d'un Casse-Tête crée son objet, il n'a pas en perspective le temps. Prenons pour exemple le créateur de nombreux casse-têtes : Stewart Coffin. Lorsqu'il créa le « Hexsticks » qui donnera naissance à l'Astrodécaèdre dans ma boutique, il ne pense pas au temps maximal qu'il faudra pour résoudre son jeu. Seules l'intéressent les intrications des parties de son objet et son esthétique.
C'est une fois qu'il a soumis celui-ci à la résolution par autrui que les premiers qui ont découvert son secret ont pu avoir la tentation de se donner une limite de temps.
C'est la compétition qui rend difficile la résolution d'un casse-tête. Qui a du temps, a la solution !
Bien sûr nous n'avons pas tous les mêmes capacités psychomotrices. Notre adaptabilité, face à la construction ou démontage d'un jeu, est propre à chaque personne, sans compter notre aptitude à maîtriser nos émotions . Le temps est alors notre ami ou notre ennemi. À nous d'en faire notre ami...